quinta-feira, 25 de março de 2010

Editorial Etrange Ressemblance avec l’Utopia

Jeudi, Mars 25, 2010

3000 femmes marchent 116 kilomètres pour leurs revendications



* Texte - Jefferson Ruiz
Reportage et Photos: Isabel Cruz, Fátima Barbosa et John Zinclair 
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Traduction : Mione Sales / Jacqueline Beaulieu


Dans notre dernier éditorial «Etrange Ressemblance avec l'Utopie », nous avons parlé de la façon dont les médias tentent de transformer les luttes populaires et leurs héros en « commémorations » et produits « dérivés » destinés au commerce. En opposition à cette pratique des milliers de femmes de tout le Brésil ont marché 116 km du 8 au 18 Mars dernier, et ceci dans le cadre de la troisième action internationale de la « Marche Mondiale des Femmes ».

Cette quinzaine au lieu d’écrire un article nous allons rendre compte des témoignages des participantes, de leurs informations et des revendications qu’elles ont émises pendant cette Marche.

Je remercie pour leur importante contribution à l’élaboration de ce texte les camarades Maria Isabel Cruz, (Paulínia /SP), et Fatima Barbosa (Campinas / SP). La source principale d’informations, de Bel et Fatima, a été le blog Trezentos. Les photos ont été prises par quelques participants de la Marche et en particulier par le photographe John Zinclair.

Grâce à cette modeste contribution, nous espérons renforcer la lutte pour un monde où l'égalité sociale de tous les êtres humains, où qu’ils soient, devienne réalité!


Rapport de l'activité

  
« L'individu ne peut se libérer seul, la libération est un acte collectif ».
(Iolanda, SP)

 
La Marche Mondiale des Femmes est un mouvement féministe international, né en 2000. Ce mouvement a été inspiré par la manifestation, au Canada, en 1995, au cours de laquelle 850 femmes ont marché 200 kilomètres, demandant, symboliquement, "Bread and Roses ».

La Marche a organisé deux autres actions internationales en 2000 et 2005. La première a été suivie par plus de cinq mille groupes dans 159 pays. Cette année, les militantes se sont rendues à l'Organisation des Nations Unies (ONU) à New York, pour y déposer un document, signé par cinq millions de personnes, comportant 17 points de revendications.

Au cours de la deuxième action, en 2005, des milliers de femmes sont descendues dans les rues. Une « Charte Mondiale des Femmes pour l'Humanité » a été rédigée à cette occasion. Elle exprime la vision de la « marche » de modèles économiques, sociaux et culturels alternatifs, pour construire un monde fondé sur les principes d'égalité, de liberté, de justice, de paix, de solidarité entre les peuples, de respect de l'environnement et de la biodiversité. De mars à octobre de cette même année, les féministes ont créé un grand patchwork, composé d'un morceau de tissu en provenance de chaque pays. La lettre et le patchwork ont parcouru 53 pays et territoires sur cinq continents.

          Panneau – Marche Mondiale des Femmes
       « Lutte contre la violence silencieuse commise envers les femmes paysannes – Rio de Janeiro »


La manifestation de cette année, au Brésil, s’appuie sur quatre revendications : l'autonomie économique des femmes, la nécessité des services publics, la lutte contre les violences faites aux femmes, la paix et la démilitarisation. Ces thèmes ont été abordés au cours des dix jours de marche.

Parmi les revendications formulées, on trouve : la création d'équipements publics qui libèrent les femmes des tâches domestiques, la nationalisation des ressources naturelles, l'augmentation du salaire minimum, la fin de toutes les formes de violence vis à vis des femmes, la réforme agraire et la légalisation de l'avortement (sujet très controversé dans la manifestation. Voir les témoignages ci-dessous).

Une deuxième étape de la Marche Mondiale de 2010 aura lieu du 7 au 17 Octobre, se terminant par une réunion de féministes provenant des cinq continents dans le Sud-Kivu, au Congo (Afrique). La Marche Mondiale rassemble des militantes de la ville, de la campagne et de la forêt, jeunes, adultes et femmes âgées, travailleuses rurales et urbaines, lesbiennes, étudiantes.


Quelques Données sur la Marche


PARTICIPANTS : environ 3000 femmes de 25 Etats du pays

DELEGATION LA PLUS IMPORTANTE : Rio Grande do Norte, avec 350 participants

DISTANCE PARCOURUE : 116 km

DUREE: 10 jours

OUVERTURE ET FERMETURE : manifestations publiques à Campinas (SP) et à São Paulo (SP)

ETAPES : Campinas, Valinhos, Vinhedo, Louveira, Jundiaí, Várzea Paulista, Cajamar, Osasco, Sao Paulo, et les districts de Jordanésia et les Perus.



Objet de la Marche


Continuer le mouvement jusqu'à ce que toutes les femmes soient libres


Nourriture


• 50 mille litres d'eau potable

• une tonne de haricots

• deux tonnes de riz

• une tonne de viande de bœuf haché

• d'autres aliments (comme les pâtes, légumes et fruits)


Détails intéressants


• 75 femmes ont formé un « Comité de l'alimentation ». Elles faisaient la cuisine pour les participants de la Marche.

• La délégation du Rio Grande do Norte a voyagé trois jours en bus pour se rendre à la manifestation.

• Les femmes marchaient le matin, l’après-midi, elles organisaient des activités de formation. Elles étaient logées dans des gymnases et sous des tentes.

• La manifestation a rassemblé des militantes de différents mouvements sociaux, syndicats, partis politiques et autres organisations.

• Quelques célébrités du milieu intellectuel et associatif international ont participé à la Marche comme Aleida Guevara (fille de Che Guevara), la sociologue Helena Hirata et la chanteuse Leci Brandão. Plusieurs femmes ont participé à des activités de formation et ateliers. Helena Hirata, grande combattante pour le droit des femmes a été graciée lors de l’amnistie du 8 mars dernier. 

• Chaque jour, une délégation assurait la direction de la marche, avec des chansons et des slogans de leur région, valorisant la diversité des participantes, leur créativité et la variété de leurs cultures.


• A Valinhos, les marcheuses ont été accueillies par une pluie de pétales de roses, et par la distribution de pain, en référence à la Marche canadienne « Pain et Roses « de 1995.

• A Varzea Paulista les femmes ont planté des lapachos, dans un carrefour de la ville, en remerciement pour l'accueil qui leur a été fait.


• La Marche a été harcelé par certains automobilistes sur la route, avec des cris comme "Allez travailler" ou "Allez faire la vaisselle". Les femmes répondaient par des slogans malicieux que nous publions plus loin. La plupart du temps, dans les villes visitées, les marcheurs étaient bien reçus. Les habitants s’exprimaient par des signes de tête et des applaudissements. 

• Dans un des ateliers organisés pendant la Marche, les femmes ont cousu des robes et des vêtements géants pour fabriquer deux poupées surnommées affectueusement "randonneuses". Ces poupées, inspirées du carnaval d'Olinda (Pernambuco – Brésil), iront jusqu’au Congo pour représenter le Brésil dans la cérémonie de clôture de cette troisième manifestation internationale de la Marche Mondiale.

• Entre les villes de Perus et Osasco, lorsque la Marche est passée devant le siège du Système Brésilien de Télévision (le SBT, une chaîne nationale), les participants ont scandé des slogans et des chants de protestation contre la marchandisation du corps des femmes et la criminalisation des mouvements sociaux, prônées par les chaînes privées brésiliennes de télé. Devant le Centre de Distribution du Groupe Economique Pain de Sucre, les participants ont hué Antônio Ermírio de Moraes (propriétaire du Groupe Pain de Sucre), dans le cadre de la lutte pour la souveraineté alimentaire et le renforcement de l'agriculture paysanne et familiale.


D'autres activités menées


• Débats, ateliers et tables rondes sur plusieurs sujets : les travaux ménagers et les soins familiaux, « l’économie solidaire », la santé des femmes et les pratiques populaires de soins, la sexualité, l'autonomie et la liberté, l'éducation non sexiste et non raciste, les femmes noires et les luttes anti racistes, les femmes indiennes, les médias alternatifs pour le combat féministe, la marchandisation du corps et la vie des femmes, la prostitution, les femmes, l'art et la culture, l'avortement, la pédophilie, la traite des femmes, entre autres.

• Théâtre

• Les spectacles musicaux

• Danses régionales (« quadrilha quilombola », Bumba-meu-boi), percussions des rituels religieux afro-brésiliens, tambour de femmes mulâtres, etc.

• Expositions de photos et vidéos de la Marche

• «Baisers sur la bouche » par les militantes contre la phobie anti-lesbienne.


Quelques slogans de la Marche


 • "Jean, Jean, va cuire tes haricots. Joseph, Joseph, cuisine si tu veux. Zeca Zeca, lave tes sous-vêtements. Raymond, Raymond, nettoie le sol crasseux ».

• «Prends garde, prends garde, prends garde, monsieur le sexiste. L'Amérique Latine sera féministe ».

• «Où est l'homme qui a engrossé la femme ? Pourquoi le crime concerne-t-il uniquement la femme qui a avorté? "(Au cours des débats controversés sur l'avortement).

• «Vous ne voulez pas, moi non plus, entendre parler de la députée Kátia Abreu (banderole tenue par les délégations du District fédéral et du Tocantins, adressé au porte-parole du DEM (Parti Démocrate), représentant des propriétaires ruraux au Congrès).


 Quelques déclarations


« De plus en plus les femmes sont seules soutiens de familles, elles ont donc le droit de décider de la meilleure façon de le faire. Cela signifie : avoir des emplois de qualité, des droits légaux, un salaire équitable, ou de régler leurs propres affaires, si elles sont cultivatrices ou artisane ou commerçantes. Il faut qu’elles puissent travailler dans de bonnes conditions et vivre de leur travail. "(Miriam Nobre, de la coordination de la Marche)

« Pendant que la femme nettoie les poissons, prépare la nourriture, prend soin des enfants, le mari dort dans le hamac. (...) J'ai eu sept enfants, mais je n’ai jamais arrêté de travailler à cause de mes enfants ou de mon mari. Je gagnais mon propre argent. Quand je me préparais à sortir, mon mari se plaignait d'avoir mal à la tête, je lui disais « prends un cachet » et je partais. Rien d’autre à faire : je ne suis pas médecin ». (Sonia, pêcheuse à Bahia)

«Les gens ont tendance à attribuer les tâches ménagères et les soins de famille relevant de la seule responsabilité féminine comme si c’était une obligation sociale " (Neusa, Rio Grande do Sul)

«De façon presque inconsciente, de nombreuses femmes reproduisent la division sexuelle du travail dans l'éducation de leurs enfants." (Fabiana, Rio Grande do Norte)

« Pendant mes études à l’université, même quand j’habitais seule, j’avais du mal à me promener le week-end, parce que, dès le plus jeune âge j’avais appris que le samedi était le jour du ménage." (Sueli, Minas Gerais)


«Outre le partage égal des tâches domestiques entre hommes et femmes, notre lutte concerne aussi l’obtention de davantage de services publics, tels que les crèches gratuites et de qualité. Ainsi, les hommes et les femmes pourront travailler et étudier. "(Iolanda, Sao Paulo)

«Mon mari, avant notre mariage se débrouillait bien tout seul. Maintenant il ne fait plus aucune tâche domestique. Mais, j’ai trouvé un boulot, j'ai rejoint le mouvement des femmes et, lentement, son attitude change. Ce matin, il m'a appelé pour avoir des nouvelles et demander comment se poursuivait la Marche, pour exprimer sa solidarité. "(Genoveva, Rio Grande do Norte)


«L'Organisation des Femmes Indiennes de Roraima a commencé une campagne de sensibilisation contre la consommation d'alcool dans les tribus. L’alcoolisme est lié à la plupart des cas de violence contre les femmes et la prostitution". (Olga Macuxi, Roraima, qui a participé à la lutte pour la ratification de la communauté Raposa Serra do Sol. En dehors de représentantes de populations autochtones de Roraima, d’autres femmes indiennes des groupes Satéré-Maue, Amazon et Tupinamba, Bahia ont également participé à la Marche).

"Sur les quarante-six mille prisonniers de Minas Gerais, trente-huit mille sont noirs. Pour les détenues, les mauvais traitements sont encore plus intenses. Contrairement aux hommes, les femmes n'ont pas le droit aux visites conjugales, et si elles sont lesbiennes et échangent des baisers en public, elles risquent de passer une semaine à l'isolement. Si elles sont surprises dans un contact plus intime, la peine est de trois mois. (...) J'ai quatre enfants biologiques et quatre enfants adoptés. L'un d'eux a commencé à voler. La société ne m'a jamais remercié pour les sept citoyens responsables qui j'ai créé, mais je suis fatiguée d'entendre: ‘Elle ne pouvait être que noir, si le fils est un voleur '." (Maria Teresa de Minas Gerais)

«Elles m'ont dit qu'elles étaient abordées la nuit par des policiers qui leur ont demandé: ‘Pourquoi êtes-vous si misérables ? Pourquoi vous ne vous prostituez-vous pas pour avoir un revenu ?'(...) Des Japonaises dormaient sur une place où venaient beaucoup d'hommes, mais personne ne leur a demandé pourquoi ils ne vendaient pas leurs corps pour sortir de la misère. "(Helena Hirata, sociologue, elle vit depuis 40 ans en France, où elle a déménagé, quand elle a été exilée par la dictature militaire. (Dans ce témoignage, elle cite ce qu’elle a observé au cours de sa visite au Japon)

"La lutte socialiste est liée à la lutte féministe. Avant, il était courant pour les femmes d'entendre les gauchistes dire : ‘Camarades, luttons ensemble. Nous allons transformer d'abord le système, ensuite on se charge de la situation des femmes'."(Helena Hirata)

«Notre grand défi est la lutte pour les droits des femmes qui sont dans le marché informel. En plus des femmes de ménage, des domestiques, une autre catégorie composée principalement de femmes pauvres est celle de conseillère de vente. Dans tous les congrès ou les conférences, il y a des femmes qui sont chargées de la vente de produits Natura, Avon, Herba Life. "(Rosane Silva, conférencier d’un de débats)

"Le baiser sur la bouche (‘ beijaço ‘) est un acte politique. Il peut choquer, mais l'idée est d’habituer les gens à quelque chose qui est déjà naturel. Ce que vous voyez est une réalité pour de nombreuses femmes, victimes de préjugés. » (Valda Neves, Rio Grande do Sul)

"Les céréales, l'eau et le terrain doivent être contrôlés par ceux qui produisent les denrées alimentaires, et non par des multinationales de l’agro-industrie." (Nivea Regina da Silva, de la direction du Mouvement des Travailleurs Paysans Sans Terre)

«Au Brésil, le pourcentage de terres dont les femmes sont soit propriétaires uniques ou partagé avec un homme, est estimé entre 7 à 9% du total. De plus jusqu’à la Constitution de 1988, les femmes paysannes n'étaient même pas officiellement reconnues. Le terrain qu’elles ont durement conquis est encore très en dessous de leurs droits. " (Isaura Isabel Conte, chef du Mouvement des Femmes Paysannes)

"Nous tenons à montrer notre culture aux femmes qui viennent de tous les états du Brésil, car, au Maranhão, elle n'est pas reconnue.» (Maria Tereza Bittencourt, Maranhao)


«L'avortement est un crime. Je suis totalement contre". (Luciene, Monte Alegre, Minas Gerais) 

"Je suis pour dans les cas prévus par la loi : quand la femme a été violée ou est en danger de vie." (Diva, Teresina, Piauí)

«Nous savons que nombreuses sont celles qui parlent contre et ont avorté, mais elles ne l’avouent pas. Il y a des cliniques illégales, de haut niveau, dans la Raposo Tavares [une autoroute à São Paulo], derrière un magasin de réparation de pneus. Les coûts pour interrompre une grossesse tourne autour de 6 mille reais [monnaie brésilienne, environs 2 mille cinq cents euros] ". (Vanda, São Paulo)

«Qui a de l'argent peut se payer un avortement sans risque. Qui n'en a pas, met sa vie en danger." (Maiara, de l’état de l’Amazonas)

"Quand nous disons que nous considérons l'avortement un crime, nous avons besoin de réfléchir à ce que cela signifie. Est-ce que nous voulons que les femmes qui ont avorté soient jugées, condamnées et aillent en prison ? Et pourquoi seulement elles et non les hommes qui les ont mises enceintes ?" (Tatau Godinho, Sao Paulo)

«L'avortement est une question de santé publique» (Izalene Tiene, Campinas, São Paulo)


"Les jeunes hommes contraignent souvent leurs compagnes à avorter sans en prendre la responsabilité. L'industrie pharmaceutique les récompense : elle a crée, pour eux, le Viagra, tandis que pour les femmes, elle a conçu les moyens anticonceptionnels." (Carol, randonneuse)

«La plupart des intellectuels cubains sont des femmes. Elles représentent 63,8% des médecins généralistes et 65% des diplômés de l'enseignement supérieur. À Cuba, l'avortement est légalisé et le congé de maternité dure 12 mois, pouvant être divisé entre la mère et le père. (...) Je suis née dans un pays socialiste, où les femmes sont traitées avec respect et égalité des droits. Nous ne pouvons pas donner de recettes ou dire ce que vous devez faire. Mais nous pouvons montrer notre réalité et dire que si un tout petit pays pauvre comme le nôtre a réussi, le Brésil a également de la chance de le faire. "(Aleida Guevara, Cuba, la fille d'Ernesto Che Guevara)

"Nous avons combattu pour l'augmentation du salaire minimum, la construction de crèches publiques, la légalisation de l'avortement. Ce sont des exigences qui contrastent avec les valeurs d'une société patriarcale, raciste et capitaliste dans laquelle nous vivons. Donc, notre combat est dur, puisque transformateur, d’autant plus que le néo-libéralisme dans les années 1990 a gagné beaucoup d’esprits ». (Vera Smith, une militante de la Marche)

«Un exemple de solidarité régionale : la décision du gouvernement du Brésil de ne pas reconnaître celui issu du coup d'état au Honduras. Mais je me demande si le coup d’état avait été ici, si l'on continuerait à résister comme le peuple du Honduras. (Ângela Silva, de São José dos Campos, São Paulo). Je crains que non, parce que la gauche au Brésil est délabrée et discréditée". (Angela Silva, São José dos Campos, São Paulo)

"Le pouvoir, historiquement, a été imposé du haut vers le bas. Les postes du gouvernement sont l’objet de concurrence et divisent les mouvements sociaux brésiliens. "(Teresita Vicente Ferreira, de Mouvement Femme et médias).

"Nous, membres du MST, connaissons bien la douleur et la difficulté d'intégration dans la société. La Marche mondiale des femmes joue un peu ce rôle d'intégration des divers mouvements sociaux". (Elaine, du MST de Bahia)


Sources

Blog Trezentos
http://www.brasildefato.com.br/
http://www.sof.org.br/

Derniers conseils

a) « Bread and Roses » est aussi le titre d'un beau film du réalisateur Ken Loach. Il raconte l'histoire des migrants mexicains aux États-Unis et la lutte de nombreux travailleurs, dont beaucoup de femmes, pour la reconnaissance de leurs droits. Je recommande.

b) J’ajoute le lien vers un enregistrement de la chanson « Maria Maria », de Milton Nascimento, dans l'interprétation d'Elis Regina: http://www.youtube.com/watch?v=IPdyxda37ko


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Jefferson Lee Ruiz de Souza est travailleur social et étudiant du Master en Travail Social (UFRJ). Professionnellement, il sert de conseiller politique auprès du Conseil Régional de Service Social - RJ.  Contact : leenorio@yahoo.com.br

Ce rapport a été écrit à six mains. Sans la proposition de ce thème, la recherche et la contribution de Maria Isabel Cruz (surnom « Bel », de Paulínia-SP) et Fátima Barbosa (Campinas-SP), il n’aurait pas été possible. Je souligne à nouveau leur contribution et les remercie sincèrement.

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